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Bien qu’imparfaite, une loi exhaustive sur le contrôle des armes à feu va sauver des vies : les Médecins pour un Meilleur Contrôle des Armes à Feu réagissent au projet de loi
 
Toronto, le 16 février 2021 – Les Médecins pour un Meilleur Contrôle des Armes à Feu (MMCA) accueillent l’introduction d’une nouvelle loi sur le contrôle des armes à feu par le Ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile Bill Blair comme un progrès important sur un enjeu primordial de santé publique. Bien que la proposition de loi puisse encore être améliorée, les nombreux éléments (plus d’une douzaine) traitant des différents aspects de la violence liée aux armes à feu lui valent le soutien de MMCA.
 
« C’est une loi complète qui, si adoptée, va sauver des vies », indique Dr. Najma Ahmed, coprésidente de MMCA et chirurgienne traumatologue à l’Hôpital St. Michael de Toronto. « En particulier, elle comprend plusieurs mesures moins médiatisées qui marquent un progrès notable dans l’effort de changer la culture liée aux armes à feu au Canada. »
 
En plus d’entériner le décret du 1er mai qui prévoit le bannissement de plus de 1 500 types d’armes d’assaut, la loi inclut de nouvelles mesures visant à décourager la prolifération d’armes de poing, à désarmer la haine, à limiter les capacités des chargeurs, à renforcer les exigences relatives à l’entreposage, à prévenir la glorification des armes dans les publicités et à attaquer le problème de la contrebande et de la revente d’armes légales sur le marché illégal.
 
« Nous applaudissons particulièrement l’initiative prise à propos des armes sans poudre (armes à balles BB ou armes à plombs) qui constituent des armes portes d’entrée et qui causent des blessures sur les enfants, » explique Dr. Kristin Weerdenburg, membre exécutif de MMCA et urgentologue pédiatrique au IWK Health Center à Halifax.
 
MMCA est toutefois inquiet par le fait que le gouvernement a opté pour un programme de rachat des armes d’assaut sur une base volontaire plutôt qu’obligatoire et qu’il n’a pas donné suite à un bannissement des armes de poing tel que recommandé par de nombreuses parties prenantes au débat. Le processus en comité va offrir une opportunité pour considérer ce point. D’autres détails sur la loi « drapeau rouge » proposée sont nécessaires puisque le retrait rapide des armes détenues par des individus considérés comme un risque pour eux-mêmes ou pour les autres est un objectif du gouvernement, partagé par MMCA.
 
“Les médecins et d’autres professionnels de la santé sont des témoins de première ligne des ravages que produisent les armes – physiquement et psychologiquement – sur les patients », souligne Dr. Paola Fata, membre de MMCA et directrice de la division de chirurgie général au Centre Universitaire de Santé McGill à Montréal. « Les preuves sont là : restreindre l’accès à ces armes va réduire les blessures et les morts. »
 
Depuis sa création il y a deux ans jour pour jour, MMCA a toujours incité les hommes et femmes politiques à reconnaître la complexité de la violence liée aux armes : 75% des morts par armes sont des suicides et les armes sont le moyen le plus utilisé pour tuer les femmes et les filles. L’organisation a réclamé une approche de politique publique qui englobe ces aspects, notamment les déterminants sociaux liés à la violence par armes comme la pauvreté et le racisme.
 
“C’est une loi imparfaite mais une approche très Canadienne pour aborder un problème complexe » explique Dr. Philip Berger, conseiller principal de MMCA et professeur associé à l’Université de Toronto. « Pour faire les changements supplémentaires requis, les 80% de Canadiens qui soutiennent le contrôle des armes à feu ont besoin des partis politiques autres que les Libéraux pour soutenir les mesures et se tenir responsables. »
 
MMCA se réjouit du dialogue en cours avec ce gouvernement et les suivants dans le but de protéger les Canadiens de la violence liée aux armes.
 
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À propos des Médecins pour un Meilleur Contrôle des Armes à Feu
Les Médecins canadiens pour un meilleur contrôle des armes à feu (Canadian Doctors for Protection from Guns, ou MMCA) sont un organisme communautaire préoccupé par les répercussions croissantes des armes à feu sur la santé publique. Nous représentons des médecins qui travaillent en collaboration avec des infirmières, des ambulanciers paramédicaux, des spécialistes en réadaptation, des psychologues, des chercheurs et d’autres professionnels de la santé de première ligne. Nous avons tous été des témoins directs des traumatismes émotionnels et physiques et de la dévastation attribuables aux armes à feu. Pour gérer cette crise au sein de nos communautés, MMCA demande la prise de mesures politiques exhaustives, dont des outils de prévention pour réduire l’utilisation d’armes à feu et leurs conséquences sur la violence juvénile et familiale et sur le suicide. 
 
Pour plus d’information, merci de contacter :
Christopher Holcroft
Empower Consulting
Pour MMCA
416-996-0767
christopherholcroft@hotmail.ca


​Bienvenue!
​

Les Médecins canadiens pour un meilleur contrôle des armes à feu (Canadian Doctors for Protection from Guns, ou CDPG) sont un organisme communautaire préoccupé par les répercussions croissantes des armes à feu sur la santé publique. Nous représentons des médecins qui travaillent en collaboration avec des infirmières, des ambulanciers paramédicaux, des spécialistes en réadaptation, des psychologues, des chercheurs et d’autres professionnels de la santé de première ligne. Nous avons tous été des témoins directs des traumatismes émotionnels et physiques et de la dévastation attribuables aux armes à feu. Pour gérer cette crise au sein de nos communautés, CDPG demande la prise de mesures politiques publiques exhaustives, dont des outils de prévention pour réduire l’utilisation d’armes à feu et leurs conséquences sur la violence juvénile et familiale et sur le suicide. Plus précisément, nous demandons la prise à court terme des mesures suivantes :
 
– L’interdiction de posséder des armes de poing et des armes d’assaut 
– L’adoption du projet de loi C-71, la Loi modifiant certaines lois et un règlement relatifs aux armes à feu 

CDPG souhaite travailler avec tous les Canadiens pour apporter des changements par le biais de l’éducation et de la sensibilisation. Nous vous invitons à vous joindre à nous.
 
Énoncé de position
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Réduire les blessures et les décès attribuables aux armes à feu au Canada – Une seule victime, c’est déjà trop
 
L’incidence de la violence armée dans la société canadienne est en hausse. Les blessures causées par les armes à feu sont souvent mortelles et ont un effet catastrophique sur la vie des victimes qui survivent. Il s’agit d’une cause de blessures et de décès tout à fait évitable, et une seule victime est déjà trop. Le Canada se situe au troisième rang parmi les pays du G7 et au huitième rang de ceux du G20 en ce qui concerne le taux de mortalité par arme à feu normalisé en fonction de l’âge. Le statu quo est inacceptable.
 
Les blessures ou les décès par arme à feu, qu’ils soient accidentels ou intentionnels, constituent un problème de santé publique évitable. Outre le poids physique et psychologique qu’elles représentent pour les victimes et leurs familles, les blessures par balle ont un coût énorme pour la société. Les incidents liés aux armes à feu érodent le tissu des collectivités.
 
Les recherches montrent clairement que dans les pays dotés de lois plus rigoureuses en matière de possession d’armes à feu et de sécurité, les blessures et les décès par balle sont nettement moins nombreux que dans les pays dont la législation à cet égard est moins stricte. Un plus grand accès aux armes à feu se traduit également par une hausse des taux de suicide.  
 
Nous demandons au gouvernement fédéral de s’attaquer à cette crise de santé publique au moyen de deux mesures précises :
 
  1. L’adoption d’une législation et d’autres outils visant à réduire la prévalence des armes à feu, à savoir des restrictions en matière de possession d’armes à feu, un programme d’amnistie permettant la récupération des armes à feu actuellement en circulation et une approche stratégique visant à réduire leur vente illégale et leur importation en provenance d’autres compétences territoriales;
  2. Un financement et une infrastructure pour soutenir la recherche sur l’épidémiologie des blessures et décès par arme à feu, notamment sur le rôle de déterminants sociaux comme la pauvreté, la maladie mentale, la discrimination raciale et l’isolement social; ainsi que sur l’efficacité des stratégies visant à réduire les blessures et les décès liés aux armes à feu.  

Approuvé​ 10 Février 2019

Appuis

Notre énoncé de position a été appuyé par les organismes médicaux nationaux et provinciaux suivants :

Le Collège des médecins de famille du Canada
L’Association canadienne des chirurgiens généraux
L’Association canadienne des médecins d’urgence
La Ontario Medical Association
L’Association canadienne de traumatologie

Société canadienne de soins intensifs
Société canadienne des anesthésiologistes
Société canadienne de neurochirurgie
Jeunes médecins pour la santé publique
Fédération canadienne des syndicats d'infirmières et infirmiers
Association des infirmières et infirmiers du Canada
Fédération des femmes médecins du Canada
Canadian Society of Otolaryngology Head and Neck Surgery
Association des psychiatres du Canada
BC Nurses' Union

 
Aussi:

Le Conseil National des Femmes du Canada
La Fédération Canadienne des Femmes Dîplomées des Universités 
Fonds d'action et d'education juridiques pour les femmes 



Avis aux médias

Avis aux médias
À l’attention de: affectation, journalistes santé, faits divers et justice
 
Des médecins et des professionnels de la santé de 13 villes à travers le pays se joindront à une journée d'action nationale le 3 avril pour demander des lois plus sévères sur les armes à feu au Canada
 
En tant que témoins directs des traumatismes et ravages émotionnels comme physiques occasionnés par les armes à feu, des médecins et d’autres professionnels de la santé se mobilisent pour demander un recentrage du débat autour des armes à feu vers la santé publique ainsi que des politiques publiques exhaustives en réponse à cette crise qui accable nos communautés. Médecins canadiens pour un meilleur contrôle des armes à feu déploiera une journée nationale d’action le 3 avril prochain dans 13 villes d’un océan à l’autre, dans les grands centres comme dans de petites localités, pour réclamer des lois plus sévères concernant les armes à feu. Plus précisément, ce regroupement citoyen composé de chirurgiens traumatologues, d’urgentologues, de pédiatres, de psychologues et d'infirmières, d'ambulanciers paramédicaux et d'autres professionnels de la santé exhorte le gouvernement fédéral à adopter le projet de loi C-71, Loi modifiant certaines lois et certains règlements en matière d'armes à feu, et à instaurer une interdiction des armes de poing et des armes d'assaut.
 
Les armes à feu représentent une menace croissante pour la santé publique. Selon Statistique Canada, le nombre de crimes violents commis avec une arme à feu a augmenté de 42% depuis 2013, et le Canada a le cinquième taux de mortalité par arme à feu le plus élevé parmi 23 pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (Annals of Surgery, 2018). Les femmes et les filles sont particulièrement vulnérables : selon l'Observatoire canadien du fémicide pour la justice et la responsabilisation, le meurtre par balle était la méthode la plus répandue pour les tuer en 2018 (34%). Le risque de suicide augmente par ailleurs lorsque les armes à feu sont accessibles, comme l'indique une déclaration de 2018 de la Société canadienne de pédiatrie.
 
Médecins canadiens pour un meilleur contrôle des armes à feu en a conclu que nous devons traiter les blessures et décès liés aux armes à feu de la même manière que nous traitons d'autres problèmes de santé publique, tels que le tabagisme et la sécurité routière. Le groupe a hâte de travailler avec les gouvernements, les intervenants des secteurs de la santé et de la justice ainsi qu’avec tous les Canadiens intéressés à faire face à cette urgente crise de santé publique.
 
 
Événements lors de la Journée nationale d’action – 3 avril 2019 (heures locales)
 
  • Toronto: Rassemblement à midi. Terrain de la United Church, coin des rues Queen Est et Bond
  • Montréal​: 11h. Hôpital général, Livingston Hall (6e étage)
                       12h30. Manifestation en direction de la Faculté de médecine de l’Université McGill
  • Calgary: Rassemblement à midi. Coin de 29e rue et de la 16e avenue.  Nord-ouest.
  • Edmonton: Midi. Coin nord-est du Garneau Park, coin de la 109e rue et de la 84e avenue
  • Vancouver: Manifestation à midi. Hôpital St. Paul's, 1081 rue Burrard
  • Ottawa: Rassemblement à midi. Rue Wellington, devant le Parlement
        Conférence de presse, 13h30, dans la salle de conférences de presse 135-B
  • Kingston: Séance d’information et manifestation à midi. École de médecine de Queen's, 15 rue Arch
  • Barrie/Midhurst: Forum de discussion à 15h. United Church de Midhurst, 90 chemin Doran
  • Halifax: Séance d’information à 11h. IWK Health Centre.
                  Écriture d’une lettre au premier ministre à midi.
  • St. John's: Rassemblement à midi. Clock Tower, centre étudiant, Memorial University.
  • London: Manifestation et écriture d’une lettre au premier ministre à midi. Du London Health Science Centre à Postes Canada, A-387 chemin Wellington.
  • Ajax: écriture d’une lettre au premier ministre à midi
  • Winnipeg: écriture d’une lettre au premier ministre à midi
  • Hamilton d’une lettre au premier ministre à midi
  • Kitchener-Waterloo: écriture d’une lettre au premier ministre à midi
  • Cornwall: écriture d’une lettre au premier ministre à midi


Plus d’événements à venir.
 
Des renseignements supplémentaires sont disponibles au www.doctorsforprotectionfromguns.ca.
 
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Pour plus d'informations ou pour proposer une entrevue, veuillez contacter:
 
Christopher Holcroft
Consultant pour Médecins canadiens pour un meilleur contrôle des armes à feu
416-996-0767/ christopherholcroft@hotmail.ca




Pour diffusion immédiate – Toronto, 25 mars 2019
 
Médecins canadiens pour un meilleur contrôle des armes à feu demande au premier ministre Trudeau de prendre des mesures urgentes afin d’interdire les armes d'assaut
 
Alors que la décision rapide et courageuse de la première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern d'interdire les armes d'assaut en réponse à la fusillade ayant eu lieu à la mosquée de Christchurch a inspiré le monde entier, Médecins canadiens pour un meilleur contrôle des armes à feu (CDPG) interpelle le premier ministre Justin Trudeau afin qu’il saisisse cette opportunité pour mettre en œuvre une interdiction similaire au Canada.
 
La fusillade du 15 mars a fait 50 morts et de nombreuses autres personnes demeurent hospitalisées dans un état grave. L'arme d'assaut utilisée lors de l'attaque en Nouvelle-Zélande est similaire à celle utilisée lors de la fusillade au Centre culturel islamique de Québec il y a deux ans. Ces types d’armes peuvent causer – et y parviennent trop souvent – des décès et blessures horribles à beaucoup de personnes en quelques minutes à peine. Ces armes constituent une menace pour la santé et le bien-être de nos communautés. Des lois strictes peuvent cependant prévenir les tragédies occasionnées par des armes d'assaut et d'autres armes à feu.
 
Médecins canadiens pour un meilleur contrôle des armes à feu (CDPG) a été fondé par des médecins expérimentés dans le traitement des victimes de traumatismes liés aux armes à feu. Nous nous félicitons de l'annonce faite par le gouvernement néo-zélandais selon lequel «toutes les armes semi-automatiques de type militaire (SATM) et tous les fusils d'assaut» ainsi que «les pièces connexes utilisées pour convertir ces armes en SATM» seront interdits, de même que «tous les chargeurs à grande capacité».
 
Ces mesures politiques sont une autre preuve de l’évolution du discours mondial sur les armes à feu. Le mois dernier, la Chambre des représentants des États-Unis a adopté sa première mesure majeure de contrôle des armes à feu depuis plus de 20 ans. Au Canada, 81% des répondants à une enquête réalisée par Environics en 2018 étaient favorables à une interdiction des armes d'assaut. Neuf organisations médicales canadiennes de premier plan ont par ailleurs souscrit à la déclaration de principes de CDPG, qui préconise davantage de restrictions sur les armes à feu.
 
Malgré les données probantes, les tragédies et le soutien du public, l'industrie des armes à feu continue son lobbyisme visant l’affaiblissement des lois en vigueur. Alors que le ministre de la Sécurité frontalière et de la Réduction du crime organisé Bill Blair devrait présenter sous peu ses recommandations au premier ministre, l’urgence de mettre en œuvre une interdiction des armes d'assaut est plus claire que jamais.
 
Le Canada peut faire preuve de solidarité avec le peuple néo-zélandais tout en rappelant au monde que notre pays privilégie la sécurité publique plutôt que certains intérêts privés. Voilà une chance que le premier ministre Trudeau devrait saisir.
 
Médecins canadiens pour un meilleur contrôle des armes à feu fera entendre son appel à l'interdiction des armes d'assaut dans les rues lors d'une journée nationale d'action prévue le 3 avril. Des médecins dans au moins une douzaine de villes d'un océan à l'autre organiseront des rassemblements, des marches et des séances d'information pour demander du changement. Les détails concernant les différents événements locaux seront annoncés dans les prochains jours.
 
À propos
Médecins canadiens pour un meilleur contrôle des armes à feu (CDPG) est un organisme communautaire composé de médecins préoccupés par l’impact croissant des armes à feu sur la santé publique. Nous représentons des médecins qui travaillent en collaboration avec des infirmiers(ères), des ambulanciers(ères), des spécialistes de la réadaptation, des psychologues, des chercheurs et d’autres professionnels de la santé de première ligne. Nous avons tous été directement témoins de la dévastation et des traumatismes émotionnels et physiques occasionnés par les armes à feu. CDPG demande une réponse appropriée et exhaustive – sur le plan des politiques publiques – à cette crise qui sévit dans nos communautés. Cette réponse devra comprendre des outils préventifs visant à réduire l’utilisation des armes à feu et à ainsi contrer la violence parmi les jeunes, la violence familiale et le suicide. Veuillez visiter www.doctorsforprotectionfromguns.ca pour plus d’information.
 
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Pour plus d'informations ou pour proposer une entrevue, veuillez contacter:
 
Christopher Holcroft
Directeur, Empower Consulting
416-996-0767
christopherholcroft@hotmail.ca


Préoccupés par la crise croissante de santé publique liée aux armes à feu, des médecins lancent une nouvelle campagne pour revendiquer des lois plus sévères
Les Médecins canadiens pour un meilleur contrôle des armes à feu tiendront une Journée nationale de protestation le 3 avril
 
Toronto, 11 février 2019 – Des médecins d’un bout à l’autre du pays – régulièrement confrontés à la dévastation causée par les armes à feu sur leurs patients et au sein de leurs communautés – inaugurent aujourd’hui un nouvel organisme qui revendiquera une réponse appropriée et exhaustive en matière de politique publique. Les Médecins canadiens pour un meilleur contrôle des armes à feu (Canadian Doctors for the Protection from Guns, ou CDPG) demandent notamment l’adoption rapide du projet de loi C‑71, la Loi modifiant certaines lois et un règlement relatifs aux armes à feu, ainsi que l’interdiction des armes de poing et des armes d’assaut.
 
« Il est temps de recadrer le débat sur les armes à feu au Canada et d’examiner la question des blessures et des décès causés par les armes à feu sous l’angle de la santé publique », a affirmé la Dre Najma Ahmed, coprésidente de CDPG et chirurgienne traumatologue à l’hôpital St. Michael’s de Toronto. « Les décès et les blessures causés par les armes à feu sont des tragédies évitables. Nous demandons à nos décideurs politiques de faire preuve de courage et de prendre des mesures décisives afin de protéger la sécurité des Canadiens et des Canadiennes. »
 
Les Médecins canadiens pour un meilleur contrôle des armes à feu sont un groupe communautaire composé de médecins de famille, d’urgentologues, de conseillers et de nombreux autres professionnels de la santé de première ligne. Son énoncé de position a déjà été adopté par sept importants organismes médicaux canadiens, et le groupe a été invité à se présenter – le 18 février à 19 h – devant le Comité sénatorial permanent de la sécurité nationale et de la défense qui étudie le projet de loi C‑71. Le 3 avril, les Médecins tiendront une Journée nationale de protestation dans plusieurs villes, villages et collectivités d’un bout à l’autre du pays en vue de revendiquer des lois plus sévères sur le contrôle des armes à feu.
 
« L’impact des armes à feu ne se limite pas aux incidents violents dont on entend parler aux nouvelles », explique la Dre Lynn Wilson, coprésidente de CDPG, médecin de famille et vice-doyenne de la Faculté de médecine de l’Université de Toronto. « Nous travaillons régulièrement avec des victimes des armes à feu. Nous opérons des enfants qui meurent de coups de feu accidentels, nous tenons les mains de victimes de violence conjugale impliquant des armes à feu, et nous offrons un soutien aux familles de personnes qui s’enlèvent la vie au moyen de ces armes. »
 
Les armes à feu représentent une menace grandissante en matière de santé publique. Selon Statistique Canada, le crime violent impliquant des armes à feu a augmenté de 42 % depuis 2013, et le Canada se range en cinquième place sur 23 pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques en ce qui concerne la mortalité attribuable aux armes à feu (Annals of Surgery, 2018). Les femmes et les filles sont particulièrement vulnérables. Selon l’Observatoire canadien du fémicide pour la justice et la responsabilisation, 34 % des femmes et des filles tuées en 2018 ont été victimes d’armes à feu. De plus, un énoncé émis par la Société canadienne de pédiatrie en 2018 indique que l’accessibilité des armes à feu augmente le risque de suicide.
 
Mais bien sûr, les nombres ne disent pas tout.
 
« Les séquelles physiques et psychologiques parmi les victimes, les familles et les communautés durent beaucoup plus longtemps que les coups de feu », déclare Jacinthe Lampron, chirurgienne traumatologue et directrice médicale de traumatologie à l’Hôpital d’Ottawa. « Le traitement des blessures dues aux armes à feu par les médecins et les infirmières prive les autres services d’urgence de précieuses ressources, alors que ces blessures sont tout à fait évitables. De plus, les traumatismes occasionnés par ces blessures entraînent des maladies chroniques, à la fois physiques et psychologiques. »
 
Les Médecins canadiens pour un meilleur contrôle des armes à feu ont conclu que nous devons traiter les blessures et les décès liés aux armes à feu de la même façon que nous traitons les autres enjeux de santé publique, tels que le tabagisme et la sécurité routière. Le groupe se réjouit à la perspective de travailler avec les gouvernements, les intervenants de santé et juridiques et tous les Canadiens et Canadiennes préoccupés par cette question, en vue de répondre à cette crise urgente de santé publique.
« Nous savons que le lobby pro-armes tentera d’embrouiller la question », rajoute le Dr Alan Drummond, un urgentologue rural basé à Perth, en Ontario. « Mais notre expertise et notre responsabilité professionnelle reposent dans la protection de la santé publique. Nous sommes donc obligés d’agir. »
 
Les médecins suivants sont disponibles pour des entrevues :
 
  • Dre Najma Ahmed, coprésidente des Médecins canadiens pour un meilleur contrôle des armes à feu et chirurgienne traumatologue à l’hôpital St. Michael’s, à Toronto
  • Dr Philip Berger, professeur agrégé, Département de médecine familiale et communautaire, Université de Toronto
  • Dre Jacinthe Lampron, chirurgienne traumatologue et directrice médicale de traumatologie à l’Hôpital d’Ottawa
  • Dr Alan Drummond, urgentologue en région rurale, Perth, Ontario
  • Dr Andrew Beckett, chirurgien traumatologue à l’Hôpital général de Montréal
  • Dre Natasha Saunders, pédiatre et clinicienne-chercheure, Hospital for Sick Children, Toronto
  • Dre Julie Maggi, psychiatre clinicienne à l’hôpital St. Michael’s et à l’hôpital Women’s College, Toronto
 
À notre sujet
 
Médecins canadiens pour un meilleur contrôle des armes à feu (CDPG) est un organisme communautaire composé de médecins préoccupés par l’impact croissant des armes à feu sur la santé publique. Nous représentons des médecins qui travaillent en collaboration avec des infirmiers(ères), des ambulanciers(ères), des spécialistes de la réadaptation, des psychologues, des chercheurs et d’autres professionnels de la santé de première ligne. Nous avons tous témoigné de première main la dévastation et les traumatismes émotionnels et physiques occasionnés par les armes à feu. CDPG demande une réponse appropriée et exhaustive – sur le plan de la politique publique – à cette crise qui sévit dans nos communautés. Cette réponse devra comprendre des outils préventifs visant à réduire l’utilisation des armes à feu et à ainsi contrer la violence parmi les jeunes, la violence familiale et le suicide. Veuillez visiter www,doctorsforprotectionfromguns.ca pour plus d’information.
 
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Pour plus de détails ou pour demander une entrevue, veuillez contacter :
 
Christopher Holcroft
Directeur, Empower Consulting
416-996-0767
christopherholcroft@hotmail.ca

Journée de protestation - 3 avril

Des médecins et des travailleurs de la santé de partout au Canada organiseront une journée nationale de protestation dans diverses collectivités d’un océan à l’autre pour demander des lois visant un contrôle plus strict des armes à feu, notamment l’adoption du projet de loi C-71 et l’interdiction des armes de poing.

Revenez nous voir pour en savoir plus sur l’heure et le lieu de cet événement dans votre communauté.
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Pour organiser une activité près de chez vous, veuillez communiquer avec : christopherholcroft@hotmail.ca. 

​janey.llewellin@bellmedia.ca






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